La puissance absorbée est électrique, la puissance utile est mécanique.
Les pertes sont calculées par la relation `P_"p" = P_"a" - P_"u" = P_"jS" + P_"jR" + P_"méca" + P_"fer"`
D'où les expressions du rendement `eta = P_"u"/P_"a"` :
- ` eta = P_"u"/{P_"u" + P_"p"}`
- ` eta = {P_"a"-P_"p"}/{P_"a"}`
Le rendement peut être déterminé par la méthode directe, par la méthode des pertes séparées ou par des méthodes d'opposition.
Elle est calculée à partir des valeurs efficaces des tensions composées `U`
et intensités statoriques `I` et de leur déphasage ` phi ` avec la relation
` P_"u" = sqrt 3 .U. I. cos phi`
Si l'enroulement rotorique est alimenté séparément (essai en laboratoire),
il faut ajouter `U_"e".I_"e"` à la puissance absorbée.
Elle est calculée à partir du moment `C` du couple sur l'arbre
et de la vitesse de rotation `Omega_"s"` par `P_"a" = C.Omega_"s"`
La machine est placée au point de fonctionnement souhaité. Les puissances mécanique
et électrique sont mesurées puis le rendement et les pertes sont calculées.
Pour les machines de puissance élevée, cet essai est souvent compliqué à mettre
en œuvre (machine entraînante et charge électrique) et coûteux en énergie.
Les pertes sont mesurées ou calculées à partir d'un essai à vide et d'un essai en court-circuit.
Ces essais sont simples à mettre en œuvre et le coût énergétique se réduit aux pertes.
Par contre, la machine n'est pas essayée en fonctionnement réel.
Deux machines identiques sont reliées par leurs arbres ; l'une fonctionne en moteur,
l'autre en génératrice. La mesure des puissances fournies par des dispositifs auxiliaires
(autre machine entraînante, source électrique, ...) permet le calcul des pertes totales.
Dans ces essais, les machines sont essayées en fonctionnement réel et le coût énergétique
se réduit aux pertes. Pour la mise en œuvre, il est nécessaire de disposer de deux machines
identiques et des sources d'énergies auxiliaires.